Notre convention collective est échue depuis bientôt 2 ans. Nos négociations avec l’UQTR, elles, ont commencé il y a déjà plus d’un an.
Pendant tout ce temps, l'Université n'a fait que paralyser les négos avec ses tactiques d'obstruction systématique. 14 mois de mépris, de négligence et de manque de respect, et toujours rien de réglé.
Lors de l’assemblée générale du 22 janvier dernier, en votant massivement pour des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, nous avons dit haut et fort que ça ne pouvait plus passer.
Pour 2020-2021, le nombre moyen d’activités d’enseignement par chargé de cours a augmenté de 8,4 %. Toujours plus de cours, mais jamais de reconnaissance : c’est inacceptable!
78 % des cours de 1er cycle sont donnés par nous, les chargés de cours. La formation des futurs enseignants repose littéralement sur nos épaules. L’UQTR a besoin de chargés de cours solides, mais elle ne fait que nous fragiliser.
Nous assumons 60 % des cours au 1er cycle, un pourcentage qui risque en plus d’augmenter significativement dans les prochaines années. C’est toute une responsabilité! L’UQTR le reconnaît-elle?
l’UQTR refuse de mettre en place les forums départementaux annuels, pourtant prévus par notre convention collective. Nous avons beau enseigner plus d’un cours sur deux au 1er cycle, on continue tout de même de nous priver d’une tribune pour échanger sur l’amélioration des programmes et sur la liberté académique.